Candeluz, ou l’éclosion des chandeliers
“Je suis sûre qu’en les repeignant, elles auraient de la gueule” se dit Inès à force de voir ces appliques dans les couloirs de maisons anciennes ou noyées parmi d’autres objets en brocante. Cela fait quelque temps que ça la titille, que son œil a repéré la délicatesse des formes. “J’étais impressionnée par la diversité des modèles. J’apprécie chaque pièce pour l’entrelacs de feuilles, la finesse des fleurs ou la beauté des fruits" m’explique-t-elle.
Elle qui a fait un peu de tapisserie, de peinture à l’huile et qui rêvait, plus jeune, de faire des études d’art, craque une bonne fois pour toutes un jour lors d’une brocante dans le Perche : elle ramène chez elle une paire, la repeint et teste. Bingo : dans un intérieur ancien, ça modernise. Dans un intérieur contemporain, ça donne une touche cottage kitsch. Bref, qu’importe le décor finalement, “ça claque”, réchauffe, égaye.
En tout cas, ça fait mouche. Tatiana de Nicolay tombe sous le charme, puis d’autres décorateurs se passent le mot.
Grâce à la bombe ou au pinceau, Inès rafraichit les teintes vieillottes. Elle joue avec les couleurs franches ou au contraire, apporte des nuances. C’est selon l’inspiration et la fleur représentée. “Je suis contrainte par la fleur, dit-elle. J’essaie de respecter au maximum les couleurs de la nature. Je ne vais pas peindre des géraniums jaunes, par exemple.” Elle s’autorise quelques écarts, mais jamais sans cohérence.
Parfois, elle ne touche pas à la couleur mais les “pimpent” pour qu’elles retrouvent leur éclat.
Les Américains adorent, les Anglais, Espagnols et Portugais aussi. Et vous ?
Candeluz, entre 95€ et 400€.
Inès source aussi à la demande. Si vous avez un modèle précis en tête, n’hésitez pas à lui écrire.
Toutes les pièces sont uniques.